Une œuvre à l'école Moments de partage et d'imagination

Il était une fois… des conteuses à l’école !

24 juin 2024

Après les artistes, c’est au tour des conteuses d’émerveiller les enfants avec leurs incroyables histoires. Inspirées par les œuvres exposées dans les crèches et établissements scolaires partenaires du programme Une œuvre à l’école, Rosaline Deslauriers, Evelyne Moser, Esmé Planchon, Peggy Maude et Maïa Wagner ont imaginé des contes originaux qui n’ont pas manqué d’enchanter petit.es et grand.es.

A l’école élémentaire Tourtille, les enfants écoutent attentivement l’histoire que leur raconte Evelyne

A l’école élémentaire Tourtille, les enfants écoutent attentivement l’histoire que leur raconte Evelyne

Evelyne Moser

Les contes d’Evelyne se racontent toujours en musique, ponctués par des instruments venant du bout du monde – guïro, tambour océan, kalimba, tube wawa, harpe du congo, hochet sonnaille, gousse de flamboyant, ou encore tama –. Rivés à sa taille, ces derniers accompagnent sa voix harmonieuse pour révéler les mille et une histoires qui se cachent derrière les œuvres.

Quand Evelyne prend la parole, peinture et sculpture s’animent et deviennent des personnages à part entière en faisant, bien souvent, une apparition inattendue et en images dans ses contes. Jeux de marionnettes, théâtre d’ombres ou encore danses de masques se joignent alors à la narration pour une expérience encore plus magique.

« Dans la tête, on peut se faire plein d’histoires. C’est l’imagination ! »

Évelyne, conteuse
Evelyne est debout face à une petite table. Elle est en train de glisser une feuille de calligraphie dans un châssis en bois. Sur la petite table, derrière le châssis, elle a installé des pots de peinture et des pinceaux et une grosse lampe-torche.
Évelyne prépare la scène pour son prochain conte

Autour de The Eternal four walls d’Awasoga à l’école maternelle des Amandiers (20e)

Canevas en place et instruments accordés, Evelyne commence son histoire avec un petit bout de rien. Un petit bout de rien qui grandit, grandit, grandit jusqu’à devenir un grand bout de rien. Un petit bout de rien qui est le point de départ d’un incroyable récit, celui d’une cosmogonie ! Les instruments grondent, sifflent, et tonnent donnant vie aux éléments sous le regard ébahi des enfants.

Evelyne tient à la main un tube à tonnerre. Elle l'agite et souffle dedans face au parterre d'enfants assis en rang d'oignon sur de petits bancs.
Évelyne conte en musique
Face aux enfants assis sur de petits bancs, Evelyne la conteuse présente la petite toile qu'elle a peinte durant son conte. Celle-ci reprend le tableau d'Awasoga qui se trouve derrière elle
Évelyne révèle aux enfant la peinture qui a accompagné son conte
Evelyne se tient face aux enfants. Elle tient dans ses mains un instrument de musique dont elle est en train d'expliquer l'origine aux enfants.
Évelyne présente ses instruments aux enfants

Autour de Red Head de James Brown à l’école élémentaire Tourtille (20e)

Evelyne se penche pour ramasser un bout de papier tout froissé. En le dépliant, elle a la surprise de découvrir un portrait, un portrait tout rouge. En l’approchant de son oreille, elle l’entend murmurer une histoire. Une histoire qu’elle rapporte aux enfants. Entrainé.es au son des tambours dans un village d’Afrique, les élèves découvrent alors la légende du jeune prince Toukam et des masques magiques de sa tribu.

Les enfants sont assis par terre ou sur des canapés en mousse. Ils se penchent pour écouter l'histoire que leur raconte Evelyne. Evelyne est accropit derrière une chaise couverte d'un drap. Elle brandit un masque de papier.
Les enfants sont subjugués par l’histoire qu’Évelyne est en train de leur conter
Les enfants sont assis par terre ou sur des canapés en mousse. Ils se penchent pour écouter l'histoire que leur raconte Evelyne. Evelyne est accropit derrière une chaise couverte d'un drap. Elle brandit un masque de papier.
Les portraits de James Brown incarnent le sorcier, le chef et le sage dans le conte d’Évelyne
Evelyne s'avance au milieu des enfants assis devant elle. Elle souffle dans une flute en forme de serpent qui s'agite à chaque note. Les enfants crient et essayent de fuir la bête.
Évelyne effraient les enfants avec sa flûte-serpent

Evelyne a également conté :

Au collège Marx Dormoy (18e), autour de Terrain d’aventure de Edgard Naccache

Installée sous une grand tableau, Evelyne se tient derrière une table sur laquelle se trouve un petit théatre. Un collégien se penche pour regarder deplus près. Les autres sont assis par terre dans le couloir, attentifs.
Présentant un petit théâtre, Évelyne raconte le tableau d'Edgard Naccache aux collégien.nes © Edgard Naccache
A proximité d'un grand tableau, Evelyne s'adresse aux enfants qui sont assis sur le sol du couloir ou adossés contre la fenêtre.
Évelyne conte aux collégien.nes l'histoire qu'elle a imaginée autour de Terrain d'entente © Edgard Naccache

Autour de Chipseaters et Knast de Regine Kolle à l’école élémentaire Gutenberg (15e)

La conteuse Evelyne raconte l'histoire de deux jumelles Alix et Alice dévorant des chips sur la plage.
Dans l'histoire d'Evelyne créee à partir de l'oeuvre "Chipseaters", les jumelles Alix et Alice dévorent des chips sur la plage. © Adagp, Paris
La conteuse Evelyne transforme une noix de coco coupée en deux, un paquet de chips et un simple torchon en une princesse et un chevalier.
Ce ne sont pas une noix de coco coupée en deux, un paquet de chips et un simple torchon mais bien une princesse et un chevalier qui discutent ensemble ! © Adagp, Paris

Rosaline Deslauriers, dite Mlle Mandoline

Rosaline est québécoise, on le devine à l’accent qui pointe le bout du nez quand elle prononce certains mots. Ménestrelle des temps modernes, elle ne raconte jamais ses histoires sans le soutien de ses fidèles instruments de musique : mandoline et violon.

Rosaline module toujours sa voix avec maestria. Elle gronde, elle grogne, elle rit, elle s’exclame et donne ainsi vie à des univers haut en couleur. Parfois poétiques, parfois effrayants, ils brouillent souvent les frontières entre le réel et l’imaginaire. Après tout, comme elle le dit si bien : « Les conteuses sont des menteuses qui racontent la vérité ! ». 

Rosaline conte, mandoline à la main
Rosaline conte, mandoline à la main

Autour de Sans titre (projet : cosmos-fleur 29) de Pierre-Olivier Arnaud au collège Montgolfier (3e)

En observant de plus près la photographie de Pierre-Olivier Arnaud, difficile de ne pas remarquer le détail blanc, en bas à droite de l’image. Un détail qui évoque, pour Rosaline, un souvenir marqué au fer rouge dans sa mémoire. Le souvenir d’un été caniculaire où, partie à la recherche d’un coin d’ombre et d’un peu d’eau fraîche à la fin d’une représentation, elle s’est retrouvée propulsée dans un univers cauchemardesque, moribond et désolé. 

Assise sur une chaise, sur une estrade de salle de classe, Rosaline joue de sa mandoline. Les élèves l'écoute.
Rosaline conte mandoline à la main
Assise sur une chaise, sur une estrade de salle de classe, Rosaline joue de sa mandoline. Les élèves l'écoute.
Rosaline chantonne et gratte la mandoline pour raconter l'histoire de sa grondeuse !

Autour de Conscience, sous-titre Pazuzu de Damien Deroubaix à l’école élémentaire Pierre Budin (18e)

Dans le petit village de La Patrie, les sorcières sont comme des fées. Elles guérissent les maladies et exaucent les vœux. Anne et son mari rêvent d’un enfant. Ils leur déposent donc des offrandes de sel, de roses et de myrtilles en espérant que leur souhait soit entendu… Toutefois ce n’est pas une sorcière qui répond à leur prière, mais le jaloux roi des démons, Pazuzu. Lui aussi veut être admirer de tous. Il passe alors avec eux un contrat de dupe : une graine qui leur donnera une fille contre une fille qui deviendra son épouse à ses 18 ans.

Rosalie agite un bâton de tonnerre et fait sonner son tambourin de pied.
Rosalie agite un bâton de tonnerre et fait sonner son tambourin de pied. Pazuzu approche !
Assise sur sa chaise, sa mandoline reposant dans son giron, Rosaline s'agite et écarte les bras pour illustrer l'histoire qu'elle raconte.
Une histoire, ça se raconte avec les mots, la musique, mais aussi les gestes
Rosaline est affaissée sur sa chaise. Elle tient sa mandoline de la main pour ne pas qu'elle glisse au sol.
Incarnant Rose-Anne, l'héroïne de son histoire, Rosaline s'affaisse de fatigue sur sa chaise après une course effrénée

Rosaline a également conté :

A l’élémentaire Alésia (13e), autour de N° 8 de Jésus Rafael Soto

Debout devant une classe d'élèves, Rosaline s'agite, bras écartés, jambes fléchies fermement campées dans le sol.
Avec Rosaline, les contes bougent tout le temps
Debout devant une classe d'élèves, Rosaline brandit deux flutes à bec.
Après la mandoline, ce sont les flutes qui viennent ponctuer le récit de Rosaline
Rosaline brandit devant elle une étrange maracasse en bambou ornée d'une longue houppette de crins de chevaux.
Nouveau chapitre de l'histoire, nouvel instrument. C'est l'entrée en scène des maracasses en bambou.

A l’école maternelle Buffon (5e), autour de Spray Paint Experiment n° 5 de FUTURA 2000

Rosaline, dos à l'immensa tableau de Futura 2000, mandoline au ventre, lève et agite les bras en racontant son histoire.
Rosaline conte autour de l’œuvre de Futura 2000 © Adagp, Paris
Rosaline poursuit son conte en musique accompagner de petites grues en papier multicolores
Rosaline poursuit son conte en musique accompagner de petites grues en papier multicolores © Adagp, Paris

Au collège Hélène Boucher (20e), autour de Département des Plaintes des Guérilla Girls

Esmé Planchon

Les contes d’Esmé se composent tout en poésie. Ils parent le quotidien de magie et ouvrent les portent vers des mondes enchanteurs. Gracile, Esmé pousse la chansonnette, peint ses histoires avec de grands gestes et invite ses auditeur.rices à la suivre au cœur de son imagination.

Puis, tant que les images invoquées par ses récits flottent dans les esprits, elle sort feutres et crayons pour que tous.tes puissent laisser libre cours à leur créativité ! Allongé.es sur le sol, recroquevillé.es sur leurs feuilles, les enfants mettent en couleurs les histoires qu’elle vient de leur raconter pour en garder un souvenir encore plus indélébile.

Esmé est vêtue d'une robe longue à motif fleuri, qui rappelle fortement le tissu de soie de l’œuvre de Céline Vaché-Olivieri qui se trouve derrière elle sous cloche. La conteuse est acroupie au sol, les bras croisée devant elle. Les enfants assis en cerle tout autour se penchent et l'écoutent attentivement.
Les enfants sont obnubilés pas l'histoire que leur raconte Esmé © Adagp, Paris

Autour de Contrebande #2 de Céline Vaché-Olivieri à l’école maternelle Tourtille (20e)

La grand-mère de Mila portait de grandes robes multicolores et chantait tout le temps. Matin, midi et soir. Sous la douche, en se brossant les dents, et même en mangeant. Malheureusement, comme toutes les mamies, un jour, elle est partie. Fini les mélodies et les habits colorés. Mila était inconsolable, jusqu’à ce qu’elle reçoive un colis inattendu. Un colis envoyé par sa grand-mère ! En ouvrant le paquet, elle découvre alors le secret de l’éternelle joie de vivre de la vieille dame : un tissu magique !

Esmé imite du bras le mouvement des vagues. Les enfants la suivent, ondulant eux.elles aussi des bras"
Esmé imite du bras le mouvement des vagues. Les enfants la suivent, ondulant eux.elles aussi des bras © Adagp, Paris
Les enfants imitent avec Esmé tous les gestes de Mila. Ils se lèvent et sautillent les bras tendus vers le ciel.
Les enfants imitent avec Esmé tous les gestes de Mila. Iels sautillent les bras tendus vers le ciel. © Adagp, Paris
Allongé sur le ventre à même le sol, les enfants colorient et dessinent sur des feuilles blanches les motifs de robes.
Après le conte, les enfants se mettent tous à dessiner les incroyables robes de la grand-mère de Mila
Esmé se tient de bout et pointe ses chaussures dorée de la main. Elle est en train d'expliquer aux enfants comment fonctionnent les chaussures magiques de son histoire tout en marchant de part et d'autre de l'oeuvre.
Esmé montre aux enfants comment fonctionnent les chaussures magiques de Mila © Adagp, Paris

Autour de Cube #4 de Vincent Lamouroux à l’école élémentaire Cavé (18e)

Une pile de cubes qui tient au plafond, c’est original comme œuvre d’art. C’est encore plus original quand c’est une ville entière qui est sens dessus dessous ! Vous imaginez, vous, vivre dans une maison où tout est inversé ? Quand on marche, c’est au plafond et, quand on se sert une tasse de thé, on défie les lois de la gravité.

Esmé conte dans le couloir de l'école sous les [Cubes] de Vincent Lamouroux
Esmé conte dans le couloir de l'école sous les Cubes de Vincent Lamouroux © Vincent Lamouroux

Maïa Wagner

Très généreuse, Maïa invite les familles à rester suivre ses contes… Quoi de mieux pour entamer la journée ? A l’écoute de tout ce beau monde, elle commence par prendre le temps de dire bonjour à chacun des bébés, et de se présenter.

Placée au plus près de l’œuvre d’art contemporain, elle débute ses récits en déroulant progressivement son petit tapis, un tapis-volant vers des histoires extraordinaires ! Et voilà que dans les crèches, un monde enchanté pour les tout.es petit.es prend vie avec à chaque fois : une ribambelle de personnages incarné.es à merveille, des chansons à gestes et plein de comptines joyeuses.

Petit.es et grand.es sont assis.es au pied de l'oeuvre de Maude Maris pour écouter l'histoire de Maïa
Petit.es et grand.es s'assoient au pied de l’œuvre de Maude Maris pour écouter l'histoire de Maïa © Adagp, Paris

Autour de Sylvestre de Maude Maris à la crèche Politzer (12e)

Une bulle de savon et l’histoire commence. Maïa pousse silencieusement une porte, allume la lumière et les enfants découvrent émerveillé.es la réserve des jouets cassés. Chacun a une histoire à raconter. Tombée de sa boîte, une poupée de paille se désole de ne jamais avoir exploré le monde. Une grosse tête explique avoir reçu un sortilège et un ours polaire se vante d’être plus fort et solide qu’un arbre vert, un arbre d’hiver !

Les enfants suivent le conte les yeux braqués sur l’œuvre qui prend vie sous leur yeux grâce à l'intervention du Maïa
Les enfants suivent le conte les yeux braqués sur l’œuvre qui prend vie sous leur yeux grâce à l'intervention du Maïa © Adagp, Paris
Les adultes applaudissent Maïa et les enfants se précipitent sur Maïa à la fin de son conte
Les adultes applaudissent Maïa et les enfants se précipitent sur Maïa à la fin de son conte © Adagp, Paris

Maïa a également conté à la crèche de l’Hôtel de Ville (4e), autour de l’œuvre Le Cheval de Jean-Philippe Aubanel.

C’est en comptines qu’elle a raconté aux enfants de la crèche les aventures d’un petit cheval. Un petit cheval qui croise le chemin de tout un tas d’animaux comme une demoiselle coccinelle et une très célèbre souris verte !

Peggy Maude

Avec Peggy, une œuvre, c’est toujours trois petites histoires qui n’en forment véritablement qu’une grande. Ses contes sortent des sentiers battus et regorgent de rebondissements inattendus. Petit.es et grand.es se tiennent au bord de leurs chaises, en haleine, complètement captivé.es par ses récits.

Quand Peggy raconte, elle grimace, elle agite les bras, elle fait les voix de chaque personnage… et même tous les bruitages ! Alors, quand on l’écoute, impossible de ne pas imiter ses mimiques et de copier tous ses gestes. Impossible surtout de ne pas se prendre au jeu en s’exclamant de surprise ou de stupeur ou en riant à gorge déployée.

Peggy à l'air surprise ou un peu effrayée avec ses yeux écarquillés. Elle est très expressive quand elle raconte, même quand elle est assise sur une chaise
Quand Peggy conte, on vit l'histoire comme si on y était !

Autour de Robot Moulinex de Captain Fluo à l’école maternelle Lasalle (19e)

« Il est plus grand qu’une fourmi, plus grand qu’une fourchette. Il est plus fort qu’un escargot et même qu’un chaton ! Le plus fort de toute la galaxie, c’est qui ? C’est Robot Moulinex ! » affirme assurément Peggy. Dans son histoire, Captain Fluo n’est plus un artiste, mais un inventeur de génie qui fabrique de toute pièce des robots super-héros. Des robots qui moulinent plus vite que leurs ombres pour venir sauver la veuve, l’orphelin et les petits chats coincés en haut des arbres.

Peggy fait le geste de mélanger un liquide. Son visage dit qu'elle est fière d'elle, que son jus de fruit est vraiment bon.
Peggy incarnant Captain Fluo prépare des remèdes hors du commun pour Robot Moulinex
Penchée sur sa chaise, Peggy place les mains derrière ses oreilles. Les oreilles sont décollées, il faut écouter.
Pour écouter les histoires de Peggy, il faut avoir les oreilles décollées et la bouche bien fermée...
Assise sur sa chaise, Peggy à les bras à la perpendiculaire du corps. Elle imite le mouvement des robots.
Peggy raconte une histoire de robot, elle est donc bien obligée de bouger comme un robot elle aussi

Autour de PUFF E de Caroline Achaintre à l’Institut Pierre et Marie Curie (5e)

Qu’est-ce que peuvent donc bien avoir en commun Monsieur Chatrodine, le mystérieux propriétaire d’un manège enchanté dont personne n’a jamais vu le visage, Rodrigo, un fervent collectionneur qui fait, dans une brocante, une extraordinaire découverte, et un simple bloc de terre qui se rêvait sculpture ? La réponse de Peggy : un masque ! Un masque hors du commun et un brin magique qui révèle l’invisible.

Peggy grimage et lève une main devant son visage. Elle prétend se débattre avec un masque magique.
En parlant de masques, Peggy prête ici ses traits à son personnage, Roberto, le collectionneur © Caroline Achaintre
Peggy grimage et lève une main devant son visage. Elle prétend enfile un masque magique.
Peggy enfile le masque magique de Monsieur Chatrodine, ou bien est-ce celui de Caroline Achaintre ?
Peggy grimace et se tortille sur sa chaise.
Quand elle conte, Peggy n'échappe jamais aux tronches et grimaces !

Autour de Kanelle et Ely de la série Rapproche de Melika Shafahi au collège Georges Rouault (19e)

Bien qu’il ait été raconté un jour de pluie, le conte autour des photographies de Melika Shafahi a commencé par un : « Il fait chaud, non ? ». Les deux classes de 6e du collège ont alors immédiatement été transportées à Marseille à la rencontre de Josy, une abeille vivant dans les ruches des jardins partagés de la friche de la Belle de Mai. Butinant comme d’habitude, elle croise sur son chemin la photographe et ses modèles, Ely et Kanelle. Ely, sur son vélo en roue arrière, ne doit pas bouger pour la photographie tandis que Kanelle a pour consigne de « devenir abeille ».

Peggy raconte son histoire devant les deux grandes photographies de Melika Shafahi dans une sorte d'atrium. Les élèves l'écoutent assis sur les marches.
Peggy raconte son histoire sous les regards de Kanelle, Ely et des 6èmes du collège © Melika Shafahi

Autour de Psychoarchitecture de Berdaguer & Péjus à l’école élémentaire des Trois Bornes (11e)

A l’école élémentaire des Trois Bornes se trouve une étonnante maison. Une maison avec un toit si long qu’il touche presque le sol. Isidore habite au deuxième étage de cette maison, mais il aimerait beaucoup déménager. Les fenêtres de son appartement sont si étroites qu’il fait toujours noir chez lui, et il en a un peu marre de confondre ses chaussettes et ses cravates ! Isidore a une voisine très timide, Capucine, qui elle aussi a quelques soucis, et une propriétaire un peu particulière… 

Un élève de CP imite les gestuelles du conte de Peggy.
Peggy devant l'œuvre Psychoarchitecture et les rendus des élèves qu'elle a inspirés © Adagp, Paris
Peggy conte et deux des enfants qui l'écoute reproduisent ses gestes en miroir
Peggy conte et son jeune public lui répond en miroir
Peggy raconte que l'un de ses personnages s'est fait mal et elle se tient donc le genoux de douleur.
Quand on est conteuse, on est aussi un peu actrice

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