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Rebecca DIGNE Rendere

de la série A perdere 2017

Nouveaux médias, Vidéo
Vidéo HD, couleur, muet

durée: 03'00

Acquisition 2019

Notice de l'œuvre

Diplômée de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, Rebecca Digne est ensuite résidente à la Rijksakademie d’Amsterdam puis au Pavillon du Palais de Tokyo au début des années 2010. Ses installations vidéo, photographies et sculptures peuvent se lire comme une exploration de la notion de temps — le temps qui suppose la perte et la dissolution, même imperceptibles, des objets de la mémoire. Rendere explore, dans le médium filmique, la genèse des formes sculptées d’A perdere. Le cadrage, resserré sur les mains qui enduisent la cire de sable, s’attache à saisir les gestes de la création dans ce qu’ils ont de plus humble. L’artiste rapproche ainsi film et sculpture – le grain du film Super8 se superpose aux grains de sable et l’acte de filmer à celui de sculpter –, et fait se rejoindre les régions autrement cloisonnées de la vision et du toucher. Diffusé en boucle, Rendere met en scène le geste créateur comme forme de résistance au temps qui passe inexorablement. Diplômée de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, Rebecca Digne est ensuite résidente à la Rijksakademie d'Amsterdam puis au Pavillon du Palais de Tokyo au début des années 2010. Ses installations vidéo, photographies et sculptures peuvent se lire comme une exploration de la notion de temps -- le temps qui suppose la perte et la dissolution, même imperceptibles, des objets de la mémoire. Les sculptures issues de la série A perdere (« en voie de perte ») s’inscrivent de manière poétique dans cette réflexion sur la mémoire. Ambigües et mystérieuses, leurs formes donnent moins à voir un état fini qu’un processus --le moulage à cire perdue— qui pose, comme corollaire à la création, la destruction : sous l’effet de la chaleur, le modèle en cire originel fond et disparaît pour laisser place au métal, qui formera le nouvel objet. Cette tension entre perte et retour de la forme sculptée s’inscrit au cœur des réflexions de Rebecca Digne sur la migration et la survie des images face à leur apparente disparition.
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