Léa LAFOREST Puisqu'il faut y croire

Notice de l'œuvre

Léa Laforest a étudié à l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon. Elle place au cœur de son travail de vidéo et d’installation, le rôle social et démocratique de l’art. En 2020, elle co-fonde le collectif Freed from desire, avec Mégane Brauer et Anne-Claire Jullien. Puisqu’il faut y croire représente sur trois plaques de porcelaine le portrait de Zinédine Zidane sur lequel se superposent un ticket-souvenir du concert de Mylène Farmer au Stade de France et une note personnelle issue d’une capture de son écran de smartphone. Ce retable contemporain évoque autant l’adoration mélancolique d’un triptyque d’idoles que la révérence à l’égard de modèles qui persistent. Devant l’autel de poche de Léa Laforest, nous ne savons plus à quel Saint nous vouer : le business, le fantasme échappatoire de la pop culture ou la to do list de demain. Elle fait ainsi dialoguer des mondes qui se côtoient mais se rencontrent rarement dans les représentations dominantes.