Série
Julien AUDEBERT Les Obsidionales
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Obsidionale (Anacycle en massue)
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Obsidionale (Anthemis tinctoria / Anthémis des teinturiers)
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Obsidionale (Bunias fausse-roquette)
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Obsidionale (Buplèvre ovale)
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Obsidionale (Crépis de Nîmes)
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Obsidionale (Aegilops ventricosa / Egilope ventru)
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Obsidionale (Potentille norvégienne)
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Obsidionale (Souci étoilé)
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Obsidionale (Ambrosia artemisiifolia / Ambroisie élevée)
Notice de l'œuvre
Formé à l’université de Toulouse en arts plastiques et arts appliqués, Julien Audebert s’intéresse au statut des images, à leur lisibilité et visibilité, qu’elles proviennent du cinéma, de sources textuelles ou de l’Histoire. Depuis plusieurs années, sa pratique photographique cède progressivement la place à la peinture. C’est le cas de la série Obsidionales commencée en 2019 dont fait partie cet ensemble de neuf petites peintures-objets qui résulte de l’observation attentive de fleurs implantées en Île-de-France. C’est lors de prises de vues photographiques du site de Fleury-devant-Douaumont, proche de Verdun, que Julien Audebert découvre ces plantes nichées dans les trous d’obus. Les obsidionales sont des espèces végétales étudiées par des scientifiques qui ont été déplacées en temps de guerre (guerres du XIXe et XXe siècles), de façon fortuite en quantité infime, par les hommes, par les animaux et par le chemin de fer. L’artiste photographie tout d’abord les espèces végétales puis se détache du réalisme photographique pour réinventer en peinture une collection d’archives botaniques. Chaque fleur est peinte comme une explosion, dans un état de croissance ou de dissémination. Les Obsidionales sont ainsi de singulières traces botaniques de l’Histoire, riches d’enseignement sur les flux, les déplacements et migrations, notamment en temps de guerre.Hélène Mauri
La collection sur le territoire
Une œuvre pour tous
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